A la vigne
L’évolution du travail du sol en viticulture a été plus qu'une évolution.
Labour au croc, binage, rebinage, léger labour : quatre passages !
La révolution
En voyant des vignes où un interligne sur deux est en gazon, nos ancêtres vignerons se retournent dans leur tombe. Eux qui se faisaient un point d’honneur de n’avoir aucune mauvaise herbe dans leurs vignes. Eux qui ont payé cher cette farouche volonté de lutter contre tout ce qui poussait hors de la vigne. Par un travail dur et incessant, au fossoir pour les hommes, au rablet pour les femmes. La forte érosion des vignobles en pente obligeait les vignerons à remonter la terre à pleine hotte.
Le changement
Travail du sol, plantation, désherbage, traitements phytosanitaires, travaux de la feuille et vendanges: tout peut être mécanisé.
La taille, c'est une autre histoire. Les sécateurs se sont incroyablement améliorés mais ils sont toujours maniés par des mains humaines. La taille est l'un des travaux les plus importants, qui conditionnera bien souvent la récolte future.
Opération de longue haleine
Il a fallu transformer la conduite de la vigne pour accueillir le tracteur.
Dans les vignobles en coteaux, la pente et le parcellaire très morcelé sont des contraintes infranchissables pour le matériel conventionnel.
Les barbues
Les barbues, le nom donné aux nouveaux ceps, sont plantées au printemps. La vie d'un cep est d'environ 35 ans. Il faut ensuite le remplacer. L'arrachage des plantes se fait en automne.
A la cave
Vignerons, oenologues et services commerciaux travaillent main dans la main pour améliorer un long savoir-faire, pour créer des vins nouveaux et pour répondre à la polyvalence de la demande.
Mise en bouteille
Dernière étape avant la commercialisation.
La tradition demeure et la modernité s'impose.